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Ce blog a été éliminé
12 juin 2008

Un petit bout du chemin de ma vie...

J'y ai réfléchi longtemps. Est-ce que je raconterai ce qui me perturbe dans ma vie depuis quelque temps. J'ai décidé d'en parler sur le blog, mais qu'une seule fois. Car je ne veux pas me plaindre de ma situation. Parce que ça voudrait dire que je n'ai pas de solution. Et une solution il y en a. Je peux toujours divorcer. Je décide encore pour ma vie. Alors je ne me plains pas, mais j'ai tout de même besoin d'en parler. J'ai qu'un seul ami (dans la 'vraie vie') à qui je peux me confier. Peut-être ça va m'aider. Peut-être pas. Ces dernières semaines (et pas que ces dernières semaines...) je suis dans une mauvaise période de ma vie, et aujourd'hui je suis bien décidée de m'y sortir.

Alors voilà, le souci dans ma vie, c'est mon mari. Ca fait cinq ans que nous sommes ensemble. Et pendant ces cinq années, il a énormément changé. Maintenant il se comporte comme s'il a un trouble bipolaire. Pendant plusieurs jours il peut être joyeux, bien dans sa peau, entreprendre des choses. Pour ensuite changer du tout ou rien: il devient grincheux, dominant, m'engueule tous les jours pour des futilités.

Futilités comme quand le repas n'est pas sur la table ou bien les enfants ne sont pas couchés quand il rentre le soir. Futilités comme quand je préfère me laver les cheveux et faire mon épilation le samedi matin, pendant que lui, il veut que je fasse du jardinage à la place. Futilités comme un seau d'eau qui est resté dans la cuisine, car je viens de laver par terre. Et ce n'est que le haut de l'iceberg.

On s'est marié en 2004, je suis tombée rapidement enceinte de notre fille. Avant on était bien, il y avait des petites disputes, mais pas autant. Ca s'est dégradé petit à petit. Quand notre fille avait trois mois, je ne voulais plus continuer. Un soir il m'avait tèllement engueulé, harcelé, disputé, que j'ai courru vers le balcon avec le but de me jeter du cinquième étage. Au lieu du balcon, je me suis jetée sur le lit qui était là. En néerlandais on a un expression qui dit : "faire sortir le sang de dessous mes ongles", je ne connais pas l'équivalent français, mais vous imaginez la torture dans l'expression.

Alors quand ma fille avait trois mois, je voulais divorcer. Il m'a promis qu'il allait doubler d'effort pour être moins violent, il m'a promis qu'on aille voir un conseiller conjugal, rien de tout ça ne c'est réalisé.

J'ai fait des recherches. Je pense savoir maintenant qu'il n'est pas bipolaire, mais qu'il ne sait pas gérer les stress. Pas le stress du travail, mais toutes sortes de stress, comme ce seau d'eau qu'il remarque soudainement, comme une remarque que je peux faire sans arrière-pensée et qu'il interprète comme une attaque, comme des choses qui ne se déroulent pas comme il les avait prévues dans sa tête.

Avec la venu de notre deuxième bébé, ça n'allait pas mieux. Et je lui ai encore dit que je voulais divorcer. Car ce qui devrait (ne pas) se passer, se passa: j'ai rencontré un autre homme. Et j'ai craqué complètement. C'est logique, je me suis dit. Je ne suis pas heureuse à la maison. Je suis plus vulnérable. Les sentiments sont à la surface. Ca va passer. Alors j'ai attendu que ça passe. Deux ans après ç'est pas passé encore. L'autre me redonne des instants de joie. Me fait repenser à ma vie d'avant. Me regarde avec d'autres yeux. L'autre me rend femme. Il ne me juge pas. Je sais que je ne serai jamais en couple avec lui. Car les sentiments ne sont pas réciproques. Au debut je l'ai souhaité très fort, maintenant je me suis raisonnée.

Car quelque part je pense que j'aime toujours mon mari. Et nous avons deux enfants. Pour eux, je veux bien faire encore un peu d'effort. Jusqu'au moment que je vois que mes enfants souffrent des sauts d'humeur de leur père.

Mon mari a un livre, écrit par un psychiatre, qui explique comment gérer ces stress. La lecture de ce livre l'aide un peu. Il veut maintenant faire des efforts aussi. J'ai insisté beaucoup pour qu'il aille voir un professionnel. Mais après deux rendrez-vous avec le psychiatre, j'ai découvert qu'il n'y va plus. Et ce qui m'inquiète c'est qu'il ne m'en a pas parlé.

Je vis sur les vagues de ses sauts d'humeur. Quelques jours joyeuses, d'autres jours tristes. Je suis femme au foyer, alors je n'ai pas de collègues de travail, et dans ma nouvelle ville j'ai très peu d'amis. Mon mari y est contre d'ailleurs, que j'aille voir des amis. J'ai recommencé à étudier, je veux passer la licence d'anglais. Mais j'ai du interrompre mes études quand ma fille devenait plus grande, car elle me distrait trop. Cette isolation sociale accentue le fait que je me concentre trop sur l'arrivé de mon mari le soir; il y a des jours où c'est le seul adulte que je vois dans la journée. Une solution serait de retourner travailler. J'ai toujours aimé travailler, ça ne me dérange pas, mais pour l'instant je veux éduquer mes enfants moi-même.

Je ne sais pas où tout ça va me mener.
Où est-ce que je serai dans deux ans.
Entre temps j'essaie de rechercher des instants de bonheur dans la vie.
Les vagues de ma vie.

Juste un mauvais soir.
Juste un mauvais jour.
Juste une mauvaise semaine.

Je lui en veux, à mon mari.
Je lui en veux, car il m'a enlevé le pouvoir de l'aimer.
Aimer tout simplement.

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Commentaires
C
Waid > le travail que je fais aujourd'hui, c'est à dire éduquer moi-même mes enfants à la maison, est bien plus gratifiant que d'être la sécretaire corvéable à merci d'un quelconque patron, bosser de 7h à 20h, et faire courir les enfants du lit vers la nounou le matin, puis de la nounou vers leur lit le soir... être maman au foyer ne veut pas dire qu'on ne vit pas! J’ai choisi d’être maman au foyer, et ma fille, même à trois ans, me dit déjà qu’elle est très heureuse que je suis là tous les jours! J'ai des amis, certes je n’en ai pas beaucoup, mais mieux vaut en avoir qu’un ou deux vrais qu’un tas de connaissances qui sont absents quand on a besoin d’eux... Je ne pense pas que je suis soumise: avec ce billet j’ai juste voulu raconter comment je peux parfois vivre des moments difficiles dans ma vie. Je ne veux pas me changer moi-même, mais je souhaite que mon mari change un peu, qu’il enlève ses brusques sauts d’humeur, pour que mes enfants et moi vivons plus tranquillement. Tu sais, le divorce n’est pas toujours la solution miracle pour que tout le monde vive heureux!
W
tout cela n'est pas tres engageant<br /> <br /> d'abord prend un travail , tes enfants seront aussi heureux si tu travail qu'avec une mere soumise et triste.<br /> <br /> ensuite trouve des amies et amis<br /> <br /> en bref vie <br /> <br /> car rien ne s'arrangera dans le temps si tu ne change pas toi même
C
Goti > effectivement des violences verbales sont des agressions tout de même. Ayant déjà eu des copains violents, je sais reconnaître quand ça dégenère en violence corporelle, et là, ce n'est pas du tout le cas. (et je saurais partir avant). Mes enfants voyent peu leur père, et les changements d'humeur ne les affectent encore pas, au contraire, ils sont très heureux de le voir le weekend. C'est pour ça que j'ai encore beaucoup d'espoir que ça va s'arranger.<br /> <br /> Un mot passant > Jou woord doet me goed, omdat het meer opbeurend is dan het vorige, en heel reëel.<br /> Inderdaad, het geschreven woord doet de ogen open; ik heb dit een tijd gedaan, elke dag schreef ik rustig in de loop van de ochtend alles op wat me dwars zat. Mijn man zag goed in wat er mis zat, en hij ziet het nu nog goed, daarom is hij ook gemotiveerd om zich te beteren. Want als hij dan bijvoorbeeld s'avonds wat rustiger was, zag hij de nutteloosheid van het gemopper ook in. Ik ben met het opschrijven gestopt, want dan is het ook moeilijker alles te vergeten; nu probeer ik een minder belangrijke ruzie snel te passeren, en met m'n gedachten bij leuke dingen te zijn.<br /> Vanaf de geboorte van ons eerste kindje wilde ik al graag naar een huwelijksconsulent; mijn man heeft er moeite mee om onze problemen aan een onbekende voor te leggen, en wilde er dus niet naar toe. Maar ik denk nu nog steeds dat ons dat toen, en nu nog, veel goed had kunnen doen.<br /> Ik houd er zeker de moed in: misschien is het over een jaar gewoon over, enkel een slechte herinnering ;)<br /> Bedankt voor je lieve woordje. (net zo welkom in 't nederlands hoor!)<br /> <br /> Conclusion : je suis déjà bavarde en français; vous voyez en hollandais c'est pire !
U
Wellicht kan een huwelijksconsulent helpen. Ofwel schrijf je alles wat je overkomt rustig neer en geef je het aan jou echtgenoot. Het geschreven woord schudt soms wakker!<br /> <br /> Hou er vooral de moed in! Maar laat je niet doen.<br /> <br /> (désolé pour la langue!)
G
PREMIER PASSAGE : ce que tu décris ressemble à des violences conjugales (isolement)(humeur changeante etc etc). penses à toi .et aux petits qui t'entourent.
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